Quelle est la différence entre une assurance décès « accidentelle » et une dite « pure » ?

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Ce n’est pas la première fois qu’il vous est venu l’envie de bien faire et d’anticiper les choses afin de garantir le succès de votre vie. Cette qualité de prévoyance va même jusqu’à vouloir souscrire une assurance décès. Cela étant, il peut y avoir un blocage au niveau des procédures à entreprendre ; parfois, on n’est même pas sûr de prendre la bonne décision et ou aussi de nous adresser à la personne idoine. Rassurez-vous, ces doutes et incertitudes ne vont pas rester longtemps, notamment en termes d’assurances décès, car on va vous expliquer la différence entre l’assurance décès « accidentelle » et « pure ».

L’assurance décès « pure » :

En tout premier lieu, il convient de préciser que la loi, donc aussi les assureurs, sont strictes surtout quand il s’agit d’assurance. C’est compréhensible parce qu’il est question de garantir l’état ou le remplacement d’une chose, cela peut être nos biens, des marchandises à transporter, l’amélioration de la vie quand viendra le jour de la retraite et même au-delà, quand vient le moment du décès. A ce propos, l’assurance décès dénommée « pure » est alors mise en place afin de faire verser un montant fixe ou régulier aussi appelé rente à un ou plusieurs bénéficiaires. Dans ce premier type alors, on souligne le fait que le bénéficiaire et l’assuré ne sont pas les mêmes personnes, en cas pratique, il s’agit souvent du conjoint ou des enfants. De plus, il faut remarquer que dès que le souscripteur signe le contrat d’assurances et que le bénéficiaire agrée, il n’est plus possible de changer de bénéficiaire à moins que ce dernier le conçoive. En outre, il convient de préciser que les seules circonstances pouvant faire annuler le contrat sont que le souscripteur se rétracte durant le délai établi à cet effet qui est généralement de 30 jours et/ou que le bénéficiaire ne satisfait pas aux conditions d’éligibilité comme le fait d’avoir moins de 12 ans ou encore d’être considéré comme mentalement inapte. Outre ces conditions, rien ne peut influencer la non acquisition du capital dès le dès de l’assuré. Afin de mieux connaitre ce premier type d’assurances décès et de déjà découvrir le second, suivez ce lien.

L’assurance décès « accidentelle » :

Si dans le type précédent, nous avions accentué sur le fait que les conditions pour que l’assurance décès soit valide sont un bénéficiaire en règle et un contrat signé en bonne et due forme, le cas de l’assurance décès « accidentelle » est tout autre. Il peut s’avérer plus difficile de voir les bénéficiaires toucher leur dû dans cette catégorie ; l’explication de cette difficulté tourne autour des circonstances de décès de l’assuré. Le nom le reflète déjà amplement mais des spécifications s’imposent. Il faut que la mort de l’individu assuré soit le fruit d’un accident au sens propre du terme, en guise d’exemple on peut mentionner le crash d’un avion à bord duquel le souscripteur voyageait. Le principe est que la mort à cause d’une maladie naturelle ne fera pas le bénéficiaire toucher un centime du capital. Cela en vaut de même pour certains cas comme la consommation de drogues, d’alcool, et aussi les actes suicidaires. Une autre ambigüité à éclaircir au grand jour est le cas d’un meurtre. Si après enquête et investigations des forces de l’ordre et des experts en assurances, il s’avère que l’assassin et le bénéficiaire sont les mêmes personnes ou entretiennent une quelconque relation, alors aucun montant ne sera versé non plus.

En synthèse, l’assurance décès porte ses avantages dans de nombreux cas et peut même constituer une grande aide surtout pour nos proches. Toutefois, il aurait été malheureux de ne pas avoir su plus tôt la grosse différence entre ces deux types d’assurances décès puisque le choix d’avoir opté pour l’un en lieu et place de l’autre aurait pu causer de graves problèmes. En effet, dans cet article on a vu qu’il est tout à fait possible de ne pas voir les bénéficiaires recevoir le montant convenu si les circonstances du décès ne sont pas conformes aux conditions stipulées par la loi qui, comme nous l’avions dit, est très stricte. Il s’agit de l’assurance décès « accidentelle » ; à noter que sa souscription peut toutefois s’avérer très utile surtout de nos jours. D’autre part, ce n’est non plus si évident de souscrire à celle dite « pure » mais cette dernière a l’avantage d’être moins inaccessible et permettra ainsi d’assurer la vie de nos proches lors de notre décès.

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